5 octobre 2017

«Fake news» : Facebook veut aider à identifier l'origine des infos

«Fake news» : Facebook veut aider à identifier l'origine des infos

Facebook a indiqué jeudi qu'il testait un nouvel onglet «contextuel» permettant aux utilisateurs d'en savoir plus sur la provenance des articles postés sur sa plateforme, qui veut une nouvelle fois montrer qu'il lutte contre la désinformation.

«Nous testons un onglet sur lequel on peut cliquer pour accéder facilement à des informations supplémentaires sans avoir besoin d'aller ailleurs», c'est-à-dire de quitter l'application Facebook, a indiqué le groupe américain sur son blogue officiel.

Cette façon de faire supplémentaire pourra par exemple être la notice Wikipédia de l'éditeur qui a publié l'article. Facebook, accusée de servir de plateforme de désinformation via les fameuses «fake news» («infos bidon») se voit maintenant presque obligée de créer des outils de validation de l'information.

Nous testons un onglet sur lequel on peut cliquer pour accéder facilement à des informations supplémentaires sans avoir besoin d'aller ailleurs

Quand il n'y a pas d'informations disponibles, Facebook le dira à l'utilisateur, ce qui peut être en soi un élément de contexte utile, est-il précisé.

Le média social assure que cette nouvelle fonctionnalité peut aider les utilisateurs «à évaluer si les articles proviennent d'un éditeur auquel ils font confiance et si l'histoire elle-même est crédible».

Les médias sociaux sont sous le feu des critiques depuis des mois, en particulier dans le cadre des enquêtes des autorités américaines sur une possible ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016, qui a mené à la victoire de Donald Trump.

Facebook, Google et Twitter multiplient les annonces destinées à montrer leur volonté de lutter contre les contenus douteux: fausses informations, mais aussi apologie du terrorisme, appels à la violence...

Outre des auditions à huis clos qui ont déjà eu lieu, plusieurs parlementaires ont invité les trois géants d'internet à des auditions publiques le 1er novembre dans le cadre de l'enquête parlementaire sur une possible ingérence russe.

Dimanche soir encore, Facebook, Google et Twitter ont laissé passer un article donnant de fausses informations sur l'auteur de la fusillade de Las Vegas, le proposant même à des internautes comme résultat de recherche.


Source : AFP
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